Économie circulaire : le principe de l’informatique durable
Comment concevoir des équipements informatiques durables au vu du rythme fulgurant de l’évolution technologique ? Et à quelle étape les entreprises doivent-elles commencer à faire des changements ? Comme dans presque tous les secteurs, la durabilité commence dès la phase d’acquisition. Jusqu’à 80 % des émissions de CO₂ des entreprises sont générées dans le cadre de l’approvisionnement et des chaînes logistiques. Le secteur IT est particulièrement concerné, car la production des équipements numériques génère beaucoup plus de gaz à effet de serre que leur utilisation.
De longs cycles d’utilisation, de nouvelles acquisitions moins fréquentes
Un iPhone SE émet environ 57 kg de gaz à effet de serre au long de son cycle de vie, contre 82 kg pour l’iPhone 12 Pro et 465 kg pour le MacBook Pro le plus grand. Pour l’iPhone 12 Pro, 86 % de ces émissions de CO₂ sont directement générés au cours de la production qui, comme pour d’autres appareils informatiques, nécessite l’utilisation de métaux précieux et une consommation d’énergie élevée.
Les entreprises qui souhaitent s’aligner sur le rythme de la transition numérique sont souvent contraintes de remplacer leurs équipements informatiques de façon anticipée en raison des innovations techniques. Trop souvent, une batterie défectueuse ou l’absence de mises à jour de sécurité entraîne cependant des achats prématurés bien avant l’expiration de la durée d’utilisation possible des équipements informatiques. D’un point de vue écologique et économique, une question essentielle se pose : Avons-nous vraiment besoin d’un nouveau smartphone tous les 18 mois ? Et faut-il forcément opter pour le modèle le plus haut de gamme, qui est aussi le plus nocif pour le climat ?
Que ce soit dans les mines de coltan du Congo ou les mines d’or du Brésil, l’extraction de matières premières utilisées pour la production de chips et de processeurs s’accompagne d’une destruction massive de l’environnement dans le monde entier. Des cycles d’utilisation plus longs en informatique sont donc nécessaires. Un premier pas dans la bonne direction consiste à privilégier des équipements finaux résolument axés sur la longévité, la valeur de revente et le recyclage. Si un remplacement est inévitable, une recommercialisation professionnelle sur le marché de seconde main améliorera le bilan environnemental au sens d’une économie circulaire respectueuse des ressources. De même, il est important de recycler les équipements usagés de façon appropriée pour réduire les exportations illégales de déchets électroniques et favoriser la récupération de matières premières précieuses.
Réduire, réutiliser, recycler
Ces trois principes fondamentaux semblent simples à première vue. Jusqu’ici cependant, seuls 50 % des équipements usagés sont collectés et moins de 20 % sont reconditionnés. Une solution de financement prévoyant une commercialisation sur le marché de seconde main offre ici des avantages. Avec ses services de fin de vie, CHG-MERIDIAN atteint un taux de reconditionnement de 95 %. Outre les aspects liés à la responsabilité sociale de l’entreprise, un approvisionnement durable doit s’orienter avant tout à l’efficacité des ressources et à la réduction des gaz à effet de serre. Le principe des trois 3R de l’économie circulaire résume de façon très succincte les exigences à remplir pour atteindre plus de durabilité dans le secteur IT :
Problème : les phases de fabrication, d’utilisation et de réutilisation des équipements informatiques restent associées à des émissions de CO₂ inévitables, y compris en respectant le principe des 3R. Les clients et les investisseurs réclament cependant depuis longtemps une économie neutre sur le plan climatique. Ce, à juste titre, car la compensation volontaire des gaz à effet de serre est une autre étape importante de la lutte contre le changement climatique. Là aussi, les entreprises peuvent recourir à des services externes certifiés. Avec carbonZER0, CHG-MERIDIAN propose aux entreprises soucieuses de la protection de l’environnement une solution de financement internationale des équipements informatiques, qui est neutre pour le climat. Cette solution complète offre aux entreprises la possibilité de compenser toutes les émissions de CO₂ générées par leurs équipements informatiques en finançant des projets de protection du climat reconnus au niveau international. Le taux de financement mensuel n’augmente que légèrement. Une petite contribution qui a un grand impact sur notre environnement.
